Le leadership génératif est adapté à des situations de complexité (dynamique, comportementale et générative) et de changement. La complexité dynamique est caractérisée par l'éloignement de relation de cause à effet rendant l'observation directe inefficace. La complexité comportementale est caractérisée par la diversité des schémas mentaux, des valeurs et des intérêts des parties prenantes. La complexité générative est issue de la tension entre la réalité présente et la réalité émergente créant un niveau élevé d'incertitude. Il est basé sur les travaux de Peter Senge sur les communautés apprenantes. Il comporte trois éléments constitutifs: La Recherche: une discipline de découverte, de compréhension et de partage. Le développement des capacités: développer la conscience et la capacité des individus et des équipes à produire des résultats sur ce qui compte réellement pour eux. La pratique: Des individus qui collaborent et travaillent en co-intelligence pour produire en continu des savoirs, savoirs faire et outils innovants adaptés à l'évolution et à la marche de l'entreprise. Le leadership génératif ne veille pas à apprendre uniquement du passé mais est centré sur les besoins futurs. Il vise à établir des infrastructures de travail (une organisation) plus agiles exploitant les nouveaux savoirs et savoirs faire issus du travail collaboratif. Le leadership transformationnel est à l'opposé du leadership issu d'un management dit transactionnel. Le leadership transformationnel propose une finalité qui transcende les objectifs à courts termes, se focalisant sur des besoins intrinseques des parties prenantes. Il s'agit de capturer les valeurs, buts et les sens que chacun puise au plus profond de lui-même afin de créer l'engagement, la motivation intrinsèque et la compétence nécessaire à la haute performance. Il y a quatre composantes au leadership transformationnel: 1- Charisme et exemplarité 2- Motivation et inspiration 3- Stimulation intellectuelle 4- Considération individualisée

L’intelligence émotionnelle est basée sur les travaux  originaux des développeurs de cette théorie, le Dr Peter Salovey et le Dr. John Mayer. Daniel Goleman à vulgarisé et popularisé le concept. Nous utilisons le test du MSCEIT pour mesurer le quotient émotionnel. Le seul test qui a été développé par Salovey et Mayer est le seul qui existe qui mesure le quotient d’intelligence émotionnelle,  méthode dite « ability based » ou basé sur les compétences démontrées.  Tous les autres tests  dits d’intelligence émotionnelle sont des tests déclaratifs  d’auto évaluation (basés sur la perception de la personne qui prend le test). Cette théorie soutient ce qui suit :  
•L’intelligence émotionnelle est la résultante de l’interaction entre quatre différentes capacités ou habilités  a) reconnaître et identifier une émotion correctement chez soi et chez les autres ainsi que dans les situations, b) utiliser les émotions pour faciliter une réflexion  pertinente et  une action appropriée, c) comprendre les émotions pour déduire les causes et les conséquences ainsi que les scénarii d’évolution possibles, et d) gérer les émotions vers les actions menant à des solutions.  
•Les émotions sont vitales pour diriger l’attention de l’individu vers l’essentiel.  
•Les émotions sont impliquées d’une manière tacite dans notre façon de percevoir, d’apprendre et de mémoriser.  
•Les émotions sont intégralement liées à la cognition et au développement cognitif.  
•Les émotions jouent un rôle important dans tout travail de changement psychologique

La méthode est adaptée des travaux du Dr. Otto Laske (Constructive Developmental Framework). Car la méthode CDF ne couvre que la partie en amont du travail de coaching. CDC propose une méthodologie d’accompagnement global développée par Nad Philips qui inclut le plan de coaching et le processus de coaching  et d’évaluation finale. Laske a utilisé les travaux suivants pour mettre au point son cadre de référence : Assessment socio-émotionnel basé sur les travaux du Dr. Kegan. Assessment cognitif basé sur les travaux du Dr. Basseches,  Assessment comportemental basé sur les travaux du Dr. Murray. Les données issues de ces trois assessments constituent la base des données factuelles et scientifiques qui  crée un cadre d’interprétation en toute transparence  permettant d’émettre et de confirmer des hypothèses sur le profil du coaché. A aucun moment il s’agit de dire que la personne est ceci ou cela (l’être humain heureusement est trop complexe et plastique pour le mettre dans une case). CDC est basé sur un nombre de paradigmes issus des théories du développement et de l’apprentissage des adultes :  
•L’être humain construit sa réalité selon son niveau ou sa capacité cognitive et sa maturité émotionnelle à un moment donné.  
•La construction de ce cadre de référence (façon de voir le monde et de l’interpréter) est dynamique et suit l’évolution de la personne par palier.  
•Les individus se trouvent donc sur une échelle de développement non hiérarchique, mais qui détermine leur façon d’appréhender le monde.  
•Chaque niveau transcende et inclut les niveaux précédents. Donc une personne est capable d’accéder au monde de référence d’une autre personne du même niveau ou moindre mais ne pourra pas saisir une personne d’un niveau plus avancé.  

•Plus on avance dans les niveaux, plus notre capacité à traiter la complexité et l’incertitude augmentent. Et plus en évolue vers moins d’égocentrisme. Et plus nous devenons capables de réfléchir d’une manière holistique, et sur le long terme.

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La psychologie positive est l'étude scientifique de l'épanouissement (flourishing)  humain  et une méthode appliquée au fonctionnement optimal. Au lieu de concentrer la plupart de son temps à la résolution de problèmes, la psychologie positive propose de se centrer aussi sur ses forces, ses succès, ses opportunités pour atteindre ses objectifs. La psychologie positive n'est pas une idée nouvelle, elle trouve ses sources dans la philosophie depuis les anciens grecs comme Aristote qui pensait qu'une vie heureuse inclut des circonstances matérielles favorables, des émotions agréables mais aussi avoir une responsabilité civique et vivre selon sa vertu. Elle puise aussi dans les traditions spirituelles qui ont valorisé certaines vertus comme le pardon, l'amour, la compassion, la loyauté, la vérité, la charité etc. La psychologie positive trouve ses sources aussi dans la psychologie humaniste de Maslow et Rogers qui affirme que l'être humain suit un chemin d'auto détermination et d'actualisation de soi. Ce qui diffère la psychologie positive des autres approches décrites, c'est sa rigueur scientifique et son corpus de recherche très développé. Le but étant de développer une taxonomie de ce qui permet la croissance humaine, le fonctionnement optimal et le bien être subjectif. Elle tend à répondre à la question qu'est ce qui contribue à une vie heureuse, sensée et utile? C'est donc un modèle à l'opposé du modèle pathologique (docteur/patient). Il ne concerne donc que des individus bien portants cherchant à se développer et à réaliser leur potentiel.